Admiratif de photos de sports en tous genres, vous vous sentez subitement l’âme d’un photographe sportif ? Votre petit dernier joue au tennis et voulez immortaliser ses meilleurs moment ? Vous aimez les challenges ? Quelles que soient vos motivations, découvrez nos infos pour bien débuter dans la photographie sportive.
Sommaire
Ai-je besoin d’un boîtier spécifique pour les photos de sports ?
Qui dit photos de sports, dit bien évidemment photos en mouvement. Saisir les gestes et les meilleures actions implique :
- d’être attentif pour shooter au bon moment ;
- de connaître le sport pour pouvoir anticiper les bons gestes ;
- d’avoir assimilé les bases de la photographie ;
- de posséder un boîtier adapté au sport.
Si les dernières générations de smartphones (photophones) possèdent un mode ‘sport’ privilégiant une vitesse d’obturation rapide pour figer les mouvements, ils ne sont en rien comparables aux boîtiers reflex.
Les photographes sportifs professionnels utilisent aujourd’hui pour la plupart des reflex numériques très réactifs. Dotées d’une motorisation et d’un autofocus très rapides, ces bêtes de courses sont capables de shooter de 5 à plus de 10 images/seconde ! Résistants aux intempéries, ils offrent aussi une qualité d’image exceptionnelle grâce à leur ultra sensibilité ISO (6400 voire plus !).
Pour un usage occasionnel, il existe une gamme ‘expert’ de boîtiers dédiés à la photo de sport beaucoup plus abordable que la gamme professionnelle : Olympus PEN-F, Canon EOS 7D Mark II, Nikon D500…
En pratique, utilisez un reflex ‘full frame’ ou mieux un reflex au format APS-C :
- ils ont une plus grande distance focale que les ‘plein format’ ;
- leurs optiques sont généralement moins chères mais aussi plus compactes et légères ;
- ils ont une rafale plus rapide et un meilleur AF (autofocus).
Quelle optique choisir pour la photo de sport ?
Les téléobjectifs sont, à juste titre, les plus utilisés. Ces objectifs avec une longueur focale supérieure à 85 mm, sont idéals pour réaliser des zooms sur des sujets lointains.
Si les zooms sont plus polyvalents (grand angle, téléobjectif…) et permettent de réaliser des photos de sports sans avoir à changer d’optique, ils offrent une moins bonne qualité d’image que les objectifs à focale fixe. Ils sont aussi plus chers et plus lourds.
L’autre avantage de la focale fixe pour le sport par rapport à un zoom est sa plus grande ouverture de diaphragme : jusqu’à f/1,4 ! Il est résulte des images plus lumineuses, notamment dans les environnements sombres. La focale fixe exige de se déplacer pour trouver le meilleur angle. Les images sont donc aussi plus créatives.
Les stars des focales fixes pour le sport : 105, 200mm, 300 mm…
Quels réglages pour figer les mouvements ?
Vous avez le matériel adéquat ? Il ne vous reste plus qu’à faire les bons réglages :
- Vitesse d’obturation : 2 options, utiliser le mode semi-automatiques ‘priorité vitesse’ (S/Tv) ou le mode manuel (M). La vitesse doit être élevée, à partir de 1/250ème pour un mouvement lent jusqu’à 1/8000ème pour un mouvement ultrarapide (photos voitures de sport, balles de tennis…). Faites des essais car vous pouvez aussi jouer avec le flou…
- Ouverture du diaphragme : si vous avez choisi le mode S, le boîtier privilégie une grande ouverture pour laisser entrer un maximum de lumière.
- Sensibilité ISO : augmenter au besoin les ISO sans générer trop de bruit. Là encore, faites des tests.
Réussir ses photos de sports ne s’improvise pas. Mais rassurez-vous, même les pros ont eu beaucoup de déchet au début. Le numérique facilite l’apprentissage. Profitez-en !